Fin de vie
C'est un sujet sensible qui est entrain d'évoluer, qui suscite beaucoup de débat y compris en interne dans notre association.
Voici quelques témoignages d'adhérents. Vous souhaitez nous laisser un témoignage anonyme ou non, envoyez nous votre avis sur apclp86@orange.fr
François :
A chacun sa façon de gérer sa mort. Cela peut être le suicide assisté ou les soins palliatifs avec ou non acharnement thérapeutique. Ce n'est pas à nous d être intolérant ou dans le déni par rapport à la fin de vie. J'ai vécu récemment 2 fin de vie et aucune des 2 ne souhaitaient un suicide assisté. A titre personnel, ces 2 fin de vie ont été difficile pour moi en tant que proche aidant, lorsque mon tour arrivera, je souhaiterai abréger ma vie plutôt que de l'infliger à mes proches.
Jean-Bernard ;
Un autre sujet très sensible qui nous concerne tous, est celui de la gestion de sa fin de vie qui appartient à chacun. Personnellement, j'ai côtoyé l'équipe bienveillante des soins palliatifs qui a essayé avec douceur et empathie de me convaincre de la nécessité d'arrêter l'alimentation solide de mon épouse (perfusion uniquement). Pour éviter ce mois d'angoisse et d'incertitude sur les douleurs ou les manques ressentis, j'aurais alors souhaité la possibilité d'envisager une issue plus rapide et plus douce!...
C'est un sujet inéluctable qu'il faudrait aborder quand tout va bien, en couple, avec ses grands enfants, en famille.
Jean-Luc :
Personnellement je milite au sein de l'ADMF "association pour le droit à mourir dans la dignité".
Et nous œuvrons pour la modification de la loi française dite loi "Claeys Léonetti II"
afin qu'elle nous donne le droit au "suicide assisté".
Actuellement ce n'est pas le cas, et ceux pour qui les soins palliatifs ne sont pas la solution,
pour tous celles et ceux qui, victime de maladies incurables, souhaitent partir de leur plein gré,
dans la dignité et le plus rapidement, pour passer à l'acte il doivent aller en Espagne, en Belgique , voir en Suisse (réservé au personne fortunée)
